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 LE ROLE DE LA FEMME DANS LA SOCIETE

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MessageSujet: LE ROLE DE LA FEMME DANS LA SOCIETE   LE ROLE DE LA FEMME DANS LA SOCIETE Icon_minitimeJeu 7 Juin - 5:34

Salemou eleykoum

Aujourd’hui j’aimerai m’adresser spécialement à la femme, je voudrais lui adresser un message et lui dire ceci : Apprends que tu es responsable de la société dans laquelle tu vis.

Pour cela, je veux te parler de deux points essentiels qui t’aideront à assumer cette responsabilité de la façon la plus parfaite.

Le premier point : être patiente et optimiste

Tu dois comprendre une chose très importante. Ceux qui veulent que l’Islam soit dominant comptent énormément sur toi, de même que ceux qui aspirent à son déclin comptent sur toi.

Si la femme pense que la religion lui cause du tort et la contraint de mille façons, alors il faudra attendre une autre génération pour faire renaître l’Islam.

Mais pourquoi cela ? La femme représente en effet la moitié de la société, mais c’est elle qui élève l’autre moitié. Il lui appartient de fournir à l’Islam des hommes qui défendront la religion comme il lui appartient de donner à la société des hommes fainéants et insouciants.

C’est pourquoi je suis content de réserver cette conférence aux femmes. Le prophète (Que le Salut et la Bénédiction d’Allah lui soient accordés) donnait des leçons aux femmes après que l’une d’entre elles vint lui dire : « Ô messager d’Allah, les hommes ont pris le dessus sur nous auprès de toi, consacre-nous donc un jour que tu trouves convenable ».

Cependant nous ne demandons pas à la femme de revenir à l’Islam, de s’intéresser aux leçons pour qu’elle se renferme sur elle-même, se contente de pratiquer sa prière et son adoration et ne s’occupe plus de sa vie. Ce serait une lourde erreur. Elle a un rôle à jouer dans le développement de son pays tout comme l’homme. Si la femme réussit cet exploit, notre Umma se transformera en moins de vingt ans.

Les ennemis de l’Islam, conscients de l’importance du rôle de la femme, ont tout fait pour l’éloigner de l’Islam en lui apprenant des préceptes erronés sur sa religion- On a compté que parmi les erreurs répandues sur l’Islam, 60% concerne la femme- au point que les femmes repoussées et indignées se détournent complètement de l’Islam.

Mais louange à Allah, des milliers de femmes en apprenant bien leur religion se sont rendues compte que l’Islam honore la femme et que le prophète (Que le Salut et la Bénédiction d’Allah lui soient accordés) par les beaux exemples qu’il donnait dans ses relations, flattait la femme et la traitait avec respect et bienveillance.

Tu es responsable de la société

L’Islam est une religion qui régit tous les aspects de notre vie, adoration, travail, mariage, éducation, comportement, etc.

Je dis donc à la femme : Si tu veux glorifier l’Islam, si tu veux que notre Umma retrouve sa vraie place parmi les autres, il faut que tu réussisses dans tout ce que tu entreprends, tu dois faire tout ton possible pour que ton foyer soit équilibré et stable. Tu dois prendre soin de l’éducation de tes enfants. Si tu travailles, sois loyale et productive, ne te laisse pas emporter par l’esprit général de fainéantise, tu dois au contraire te distinguer.

N’oublies pas que tu es responsable de l’Islam, alors efforce toi d’en parler à tes proches, à tes voisins. Apprends aussi que tu peux servir l’Islam par ta façon de traiter les autres et saches que si tes connaissances en religion sont limitées, la seule manière d’apprendre plus c’est de toujours parler de l’Islam.

Si les femmes ne ressentent pas la responsabilité, la Umma va devoir attendre une autre génération !

Al Moutana Ibn Haritha était le commandant des musulmans dans une bataille contre les perses. Chaque tribu représentait l’une des sections de l’armée. Les femmes se trouvaient comme d’habitude à l’arrière de l’armée et s’occupaient de soigner les blessés. La droite de l’armée était représentée par la tribu de Bani Bakr.

Les musulmans prenaient le dessus sur leurs ennemis, mais chaque fois qu’ils s’approchaient de la victoire, les perses les attaquaient à leur droite qui était peu déterminée. Bani Bakr se trouvaient être le seul point faible de l’armée musulmane.

Al Moutana Ibn Haritha écrivit deux mots sur un bout de papier et l’envoya aux femmes de la tribu de Bani Bakr. Celles-ci en lisant le message prirent des long morceaux de bois et les remuaient pour attirer l’intention de leurs maris en s’écriant : « Ne couvrez pas les musulmans de honte, ne couvrez pas les musulmans de honte. »

Les hommes de Bani Bakr se sont aussitôt transformés en lions et la victoire vint de leur côté. Ainsi les musulmans gagnèrent la bataille grâce à la perspicacité de leur commandant, qui était parfaitement conscient du rôle de la femme.
Les ennemis de l’Islam prétendent que le Saint Coran s’adresse uniquement à l’homme parce qu’il n’a pas de considération pour la femme. Ceci est absurde, la langue arabe a cette spécificité qu’elle s’adresse à l’homme et la femme en même temps. Mais pour répondre d’une manière plus évidente à cette prétention il suffit de lire deux versets dans le Coran.

Quand le Coran dit : « Allah a cité en parabole pour ceux qui croient », on s’attend à ce qu’il nous parle de gens qui ont servi magnifiquement l’Islam comme Omar Ibn Al Khattab ou l’homme mentionné dans la sourate «Yacine ». Au lieu de cela, le Coran dit : « Allah a cité en parabole pour ceux qui croient, la femme de Pharaon.. » !

Ce verset, comme vous pouvez le constater, ne s’adresse pas seulement à la femme, mais à l’homme et à la femme : « pour ceux qui croient ». C’est-à-dire que les hommes doivent aussi prendre exemple de l’attitude de la femme de Pharaon. Cela ne serait pas le cas si le Coran n’avait pas de considération pour la femme !

Un autre exemple est mentionné dans le Coran, un autre modèle de noblesse, de piété et de courage. S’agit-il cette fois d’un homme ? « De même, Marie, la fille d'Imrane qui avait préservé sa virginité.» Et bien non, il s’agit encore d’une femme.

Mais pour quelle raison Allah a-t-Il mentionné dans les deux cas, l’exemple d’une femme ? Pour répondre à cette question, il faut considérer que les deux choses qui causent la perte de l’homme sont : le pouvoir et le manque de chasteté. Dans le premier verset la femme de Pharaon ne fut nullement aveuglée par les richesses de son mari qui disait : « Le royaume de Misr (Egypte) ne m’appartient-il pas ainsi que ces canaux qui coulent à mes pieds ? ».

Elle a refusé de suivre son mari dans son injustice et dit : « Seigneur, construis-moi auprès de Toi une maison dans le Paradis, et sauve-moi de Pharaon et de son oeuvre; et sauve-moi des gens injustes. »
Dans le deuxième verset : « Marie, la fille d'Imrane qui avait préservé sa virginité ». Marie est l’exemple de la femme chaste et pure qui sut garder sa pureté et sa piété.

Khaled Ibn Al Walid sut lui aussi employer la femme pour emporter l’une des batailles les plus déterminantes pour les musulmans. La bataille du Yarmouk. Khaled fit placer les femmes derrière l’armée et leur ordonna de repousser tout homme qui quitte le champ de bataille. Les femmes s’armèrent de longs bâtons et chaque fois que l’un des combattants fatigué et las retournait pour se reposer un moment, elles frappaient avec leurs bâtons le cheval qui, fuyant les coups, emportait son chevalier vers le champ de bataille.

Zoubair Ibn Al-Awam, l’un des combattants musulmans les plus redoutables et les plus courageux disait : «Durant cette bataille, les femmes étaient plus dures pour nous que nos ennemis les romains ! ». La femme qui dirigeait cette opération était Hind la femme d’Abou Soufiane, l’ancien ennemi de l’Islam. Savez-vous ce qu’elle a fait ? Son mari Abou Soufiane, pris aussi de peur, avait quitté le champ de bataille, elle lui fit face et frappa son cheval avec son bâton en s’écriant : « Où fuis-tu ? Tu as oublié ce que tu as fait au prophète ? Retourne au combat et absous-toi des torts que tu as portés à l’Islam ! ». Abou Soufiane disait : « Ses paroles étaient plus dures que les coups d’épée ! ».

La femme a contribué à la victoire des musulmans dans plusieurs batailles. C’est que Allah a doté les femmes d’une étrange nature. Lorsque la femme s’intéresse à la religion, elle peut se sacrifier au-delà de toutes les limites. Inversement, si elle s’intéresse à la mode et aux futilités, faire adoucir une montagne est plus aisé qu’adoucir son cœur ! Elle possède une forte nature qui, dirigée vers l’amour d’Allah, réalise des miracles.

L’homme réfléchit mille fois avant de prendre une décision ; alors que la femme se décide très vite et ne perd pas de temps en de longues considérations. Dés qu’elle est convaincue d’une idée, elle s’y consacre entièrement. Une histoire extraordinaire a eu lieu du temps du Moise (que le salut soit sur lui). Une femme fut la cause de la résistance de toute une nation, alors que les hommes forts et courageux faiblissaient. De qui s’agit-il ? C’était une femme simple et pauvre. Elle travaillait pour nourrir ses quatre enfants comme coiffeuse de la fille du Pharaon. Un jour en coiffant la fille du Pharaon, le peigne tomba de sa main. Elle se baissa pour le prendre et dit : « Au nom d’Allah ». La fille étonnée lui demanda : « Mon père ? ». La pauvre femme ne put affirmer cette grossière prétention, elle répondit : « Mon Dieu et ton Dieu et le Dieu de ton père c’est Allah ». La fille répliqua sèchement : « As-tu donc un autre Dieu que mon père ? Je l’en informerai alors ! »

Le pharaon fit venir la coiffeuse et lui demanda : « Qui est ton Dieu ? » - Mon Dieu et ton Dieu, c’est Allah » répondit-elle fermement. Il dit : « ce n’est rien, ce n’est rien », puis il demanda : « a-t-elle des enfants ? » On lui répondit : « Elle a quatre enfants » « Amenez les » ordonna-il. Il ordonna ensuite qu’on allume un grand feu. Puis on prit son fils aîné et on le jeta dans le feu, il disparut en quelques secondes devant les yeux de sa mère qui continuait à dire : « Mon Dieu et le tien c’est Allah ». On fit la même chose avec les deux autres enfants sans qu’elle change d’attitude. Mais quand on fit le geste de prendre le bébé qu’elle avait dans les bras, elle ne put contenir ses sentiments plus longtemps, elle allait céder quand son bébé parla dans ses bras. Il lui dit : « Ma mère tu es sur le droit chemin, n’aie pas peur ». Le bébé lui fut arraché et jeté dans le feu et la femme disait toujours : « Mon Dieu et ton Dieu c’est Allah ». Alors le pharaon aveuglé par la colère s’écria : « Tuez la ! ». Et on jeta la femme dans le feu.

Des milliers d’années plus tard, le prophète (Que le Salut et la Bénédiction d’Allah lui soient accordés) racontait à ses compagnons ce qu’il a vu dans le ciel : «Gabriel me prit par la main et me fit monter vers le ciel, j’ai senti une odeur exquise, je demandai à Gabriel : « Quelle est cette odeur ? ». – c’est l’odeur de la coiffeuse de la fille du Pharaon et ses fils, Allah a transformé l’odeur de brûlures en cette magnifique odeur qui parfume les cieux.

Nous allons tous mourir un jour, il y en a ceux dont l’odeur après la mort deviendra insupportable. Ils n’auront plus personne pour se souvenir d’eux ni les mentionner en bien. Mais il y en a ceux qui, même après leur mort, restent vivants dans la mémoire des gens qui les ont aimés. Rien que de voir leurs enfants, on se rend compte qu’ils étaient de bons croyants car leur piété continue de se voir jusqu’au septième fils.

J’attire votre attention sur le fait qu’il faut agir. Il est très utile d’écouter des leçons, mais ce n’est pas suffisant et vous n’avancerez jamais si vous n’essayez pas de mettre en pratique ce que vous avez appris !

Il existe plusieurs moyens pour servir l’Islam, il suffit de bien réfléchir. Je peux vous faire quelques suggestions :

- S’occuper des orphelins et leur apprendre la religion,

- Parler aux collègues, aux voisins et les guider vers le droit chemin,

- Eduquer ses enfants de sorte que nous ayons un autre Salah Eddine.

Bref, chacune de vous doit être convaincue qu’elle est capable d’accomplir beaucoup de choses utiles pour elle même, pour sa famille et pour l’Islam.

Je conclus mes paroles en demandant pardon à Allah pour moi et pour vous. Que le salut, la miséricorde et la bénédiction d'Allah soient sur vous.

WA SALEM
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